Ce premier billet sur les Marchés OTC est complexe car il représente un travail considérable
- sur les concepts
- sur les outils
- sur les compartiments
- et sur l’évolution historique de ces marchés.
Il reprend toutes les positions ouvertes à fin juin, tous les trois ans, de 1998 et à 2019
- sur chaque compartiment
- sur chaque devise
- pour chaque pays
Pourquoi ces analyses sont-elles capitales ?
Elles permettent de comprendre en quoi consiste le concept de « système néolibéral », ou système des nouvelles libertés, que les médias confondent avec « la mondialisation heureuse » qui a bâti un autre système de libertés pour le commerce international avec la suppression des droits de douane, les sous-traitances sauvages en évitant les sujets qui fâchent : mise au point de nouvelles formes d’esclavagisme, refus d’une « taxe carbone », évasion fiscale, …
- Le néo-libéralisme est né avec « la libéralisation des mouvements de capitaux » qui bien sûr est un habillage habile pour cacher la vérité : il s’agit en réalité de « la libéralisation des mouvements de liquidités ». C’est au sein de la BRI que ces « nouvelles libertés » ont été mises au point, et qui ont permis à nos médias de parler sans arrêt de « l’industrie financière » comme si ces pratiques étaient finalement constructives, et porteuses de valeurs ajoutées.
- « La mondialisation heureuse » est née avec « la liberté des mouvements des marchandises et des services ». C’est au sein de l’OMC que ces « nouvelles libertés » sont constamment appliquées avec la préparation des « traités de commerce » entre des pays bien précis mais surtout entre les dix plus grandes zones monétaires.
Ces Marchés OTC se sont développés à la vitesse de la lumière, et ils sont tellement démesurés que l’unité de valeur n’est plus le milliard de dollars ou équivalents dollars mais le trillion de dollars, soient 1.000 milliards de dollars ou équivalents dollars.
Bienvenue dans ce monde du Culte de l’Argent que je décris dans mon dernier livre comme « le venn des civilisations » !
Views: 2